une grossesse mouvementée

Sujet: une grossesse mouvementée Jeu 31 Mar 2005 - 13:59

Le premier trimestre a été moins dur que je ne le craignais. Les nausées n'étaient pas trop pénibles, mais je ne pouvais rien avaller. L'idée même d'entrer dans la cuisine me soulevait parfois le coeur, mais je n'ai jamais vomi. J'étais souvent fatiguée, je m'endormais n'importe où et j'avais mal aux seins.

Je consultait tous les jours des sites internet parlant de grossesse pour savoir comment évoluait mon bébé. J'aurai voullu que ça se voit tout de suite. Pourtant au début malgré ma joie d'être enceinte, depuis le temps que je désirais un enfant, j'étais très anxieuse, je me posais beaucoup de questions. Tout à coup j'ai réalisé que j'allais vraiment avoir un bébé et que je ne pouvais plus reculer, et bien sur dans ces moments là on se demande si on a bien réfléchi, si on a fait le bon choix, si on saura être à la hauteur... et surtout si on va faire les mêmes erreurs que nos parents!

Très vite, j'ai eu rendez-vous pour la première echographie, en réalité j'ai cru que le rdv était à des années lumières, mais finalement c'est arrivé. Nous y sommes allés tous les deux avec Jérémie, et nous avons été très étonnés de voir à quel point notre petite crevette ressemblait déjà à un bébé! Tout est en ordre, bébé va bien! Moi ça m'a fait bizarre de voir à l'écran ce petit être vivant alors que de l'extérieur on ne soupçonnait rien du tout, j'avais même un peu peur.

L'hiver est arrivé pour mon 2e trimestre de grossesse. Je me sens pleinement enceinte et les petits maux du début disparraissent peu à peu. Je profite, pointe le bide en avant pour qu'on assimile bien la petite rondeur de mon ventre à une grossesse. Je demande constamment à mes proches si j'ai l'air grosse ou enceinte? J'ai hâte de savoir le sexe du bébé, l'attente est longue avant la 2e echographie... Avec le travail, le temps passe plus vite, en plus je fais pas mal de petites formations à Paris, je n'ose pas encore demander de place dans les transports! Finalement, le jour tant attendu arrive, je suis très excitée, Jérémie est plus sérieu que moi.

Ma soeur ainée m'a dit beaucoup de bien de l'echographiste, il est effectivement très gentil et plaisante tout le temps. En arrivant, il me demande si je suis pressée, je répond que oui, surtout de savoir si c'est une fille ou un garçon. On a pas vraiment de préférence mais on a surtout trouvé des prénoms de fille. Le médecin me dit un peu sérieu qu'il faut surtout savoir si le bébé est en bonne santé avant de chercher le sexe...
Je réponds oui bien sur, mais je suis très confiante vu que tout allait bien à la première echographie. Et puis c'est mon bébé que j'aime de tout mon coeur alors il ne peut être que parfait, y'a pas de raison!
L'examen est assez long, le médecin plaisante beaucoup il y a une bonne ambiance et moi je suis émerveillée de voir mon bébé à l'écran, c'est incroyable, d'autant que je le sens bouger en même temps que je le vois (je le sens depuis le début du 4e mois!). Je vois son visage de profil, je remarque que l'image donne l'impression que sa lèvre est un peu proéminente, c'est surement un effet de l'echographie.
Le médecin examine le coeur, il est de plus en plus concentré et silencieux. Il nous explique que c'est difficile de bien voir à ce stade et qu'il doit être attentif. Je suis confiante, c'est pour tout le monde pareil!
Enfin il a terminé, je n'ose pas demander pour le sexe, j'ai peur d'être mal jugée... Le médecin me regarde, la mine sérieuse, et il me dit "j'ai une mauvaise nouvelle"... comme il a beaucoup plaisanté je me figure qu'il dit ça pour rire et qu'il va dire "vous attendez des triplés" ou quelque chose dans ce genre. Ce n'est pas ça, il me dit "votre bébé a un bec de lièvre et un pied bot, et je crois aussi un problème cardiaque." Par réflexe je souris, sure que cette énormité est une mauvaise blague. Mais mon sourire se fige d'un coup, il est sérieu.
Je ne réalise pas. C'est comme si on venait de m'asséner un coup et que je n'avais pas encore compris d'où c'était arrivé. Tout juste si j'entend que c'est un garçon. Le médecin me dit qu'il faut faire un examen complémentaire avec un autre echographiste, pour confirmer ou infirmer, qu'il s'occupe de tout et qu'il me prend rdv en urgence avec ma gyneco. Puis il quitte précipitament la pièce.
Je me retourne vers Jérémie, il a la mine déconfite, il a l'air de mieux réaliser que moi. Je sens que je vais pleurer et pourtant je n'assimile toujours pas l'information. Ca ne peut pas être vrai, pas moi, pas mon bébé!
On est Samedi, comme à mon habitude dans ces cas là j'ai besoin de parler. J'appelle d'abord ma patronne pour la prévenir que je ne serai pas là Lundi à cause des examen, je lui explique d'une voix blanche, mais quand je dis "il a aussi surement un problème au coeur" je sens que l'information est entrain de s'infiltrer en moi comme un poison, j'ai la voix qui tremble, je pleure.
Le week end se passe dans un état second, nous sommes sonnés comme si on avait reçu un énorme coup de massue sur la tête. Tout est irréel, je n'arrête pas de me dire que c'est un cauchemard, que je vais me réveiller.
Le Lundi, je vois ma gynéco, elle essaie d'être rassurante, il faut un 2e examen pour être sûr, et puis c'est pas si grave ça se soigne bien, d'ailleurs l'echographiste avait un bec de lièvre lui aussi : ah bon? J'ai rien vu du tout! Vous voyez!
Les autres echographistes sont tous en congés, il y en a un qui accepte de venir à son cabinet le lendemain pour m'osculter. Mais le lendemain nous attendons tout l'après midi dans sa salle d'attente, il n'a pas pu venir... le rendez vous est reporté au jour suivant.
Moi qui ait toujours attendu les echographies avec impatience et qui ait adoré ces moments, je passe une heure abominable. L'examen est très long, il fait très chaud dans la salle, le médecin pour bien voir appuie très fort sur mon ventre, j'ai mal mais je ne dis rien, je veux qu'il soit sur de son diagnostic. Il y a un écran télé juste en face de mon visage, énorme, et je vois tout en gros plan, il me semble qu'on reste des heures a examiner son coeur sous toutes les coutures, c'est indécent, j'ai l'impresion qu'on viole son intimité, le médecin appuie très fort sur le bas de mon ventre, il tremble énormément, j'ai mal, je me sens mal, j'ai chaud, j'ai envie de vomir, je crois que je vais m'évanouir.
Enfin c'est fini. Il confirme tout ce qui a été vu à la première echo, et même il semble qu'il n'ait qu'un seul rein. Je sais c'est idiot mais j'avais espéré qu'il me dise que tout était faux. Mais non, c'est pire encore. Il m'explique, tout ça sur un même bébé c'est pas normal, c'est surement lié a une maladie, un problème génétique. Il nous parle d'interruption médicale de grossesse.

Pour Jérémie et moi c'est la descente aux enfers, on est perdus, malheureux, on se demande ce qui nous arrive. On revoit la gynéco qui nous annonce le programme : amniocenthèse d'abord puis suivi à Paris pour d'autres echographies, d'autres examens. J'ai peur, les vacances de Noël arrivent, Jérémie et moi sommes très très mal. Je reçoit les résultats de l'echographie de confirmation, je lis le bilan : il y a là plein de mots inconnus dont le médecin ne m'a même pas parlé! Hypospade, hyper-teylorisme etc... je tape les mots sur un moteur de recherche, je tombe sur des sites médicaux avec des photos ignobles, j'ai l'impression que je vais mourir...
Je dis a Jérémie : c'est fini, on ne va pas pouvoir le garder, c'est trop, il y a trop de choses, ce n'est pas normal, on va devoir faire une IMG.
Je me renseigne sur le déroulement de l'IMG, toujours sur internet, je lis des témoignages, je me prépare. Ca a l'air horrible, inhumain, toutes les mamans passées par là disent qu'elles ne s'en remettent pas, elles sont marquées à vie. Dans un coin de ma tête j'ai toujours cette sensation d'être dans un cauchemard, que c'est impossible tant de douleur!

Ma soeur ainée nous accompagne pour l'amniocenthèse. J'ai une peur bleue des piqûres, je suis morte d'angoisse. L'examen est très désagréable, en plus il faut me piquer deux fois, car la première fois le médecin n'a pas pu prélever de liquide. A un moment je ressent une grande douleur, je ne saurai jamais ce que le médecin a touché mais pendant le reste de ma grossesse je ressentirai souvent une douleur à cet endroit. Les fêtes de Noël s'annoncent bien tristes. Pourtant je reprends un peu espoir, on a reçu un avant goût du résultat de l'amnio qui écarte déjà 3 trisomies dont la 21... et puis ma belle soeur me fait un beau cadeau. Il faut dire qu'à ce moment là, je ne me sens plus enceinte, j'ai peur de m'attacher trop au bébé, j'essaie de ne plus y penser, de ne plus prêter attention à mon ventre et ça me tue à petits feux. C'est à ce moment là que ma belle soeur m'offre mes premiers vêtements de grossesse. Au début elle n'ose pas me les offrir mais je ne sais pas ce qui la pousse, finalement elle me les amène. Je ne veux pas les essayer, même pas les regarder, mais Jérémie me dit de le faire, et tout d'un coup quelque chose se passe. Comme si on avait rebranché quelque chose en moi, comme si le courant se remettait à fonctionner. J'essaie les vêtements, noirs comme si j'étais en deuil, pourtant ils sont très jolis et ça me va très bien! Je réalise alors que je suis toujours enceinte, que le bébé est toujours vivant, qu'il a besoin que je l'aime même si ce n'est pas pour longtemps. Je prends alors la décision de vivre au jour le jour ma grossesse, de profiter de chaque minute pour accumuler autant de souvenirs à chérir quand il ne sera plus là. J'ai lu sur le net que c'était important, qu'après l'img c'est tout ce qui me resterait de mon bébé, ces souvenirs de grossesse. Je me rends compte que mon bébé a déjà une histoire, qu'il est vivant et que ce qu'il aura vécu, même quelques mois dans mon ventre c'est déjà une vie.
Avec Jérémie on se serre les coudes, on se rapproche, on est uni comme jamais on ne l'a été. On a l'impression d'avoir vieilli de 10 ans, je remercie mon bébé pour tout ce qu'il nous apprend. Je me dit que si on ne fait pas de lui un enfant, lui aura fait de nous des parents... On décide de l'appeler Cédric, c'est Jérémie qui a choisi le prénom. Ce sera dans tous les cas notre premier enfant.

Après les fêtes, nous avons rendez vous à R. Debré. De mon côté je commence à anticiper l'img, je suis toujours certaine de devoir prendre cette décision. Je me renseigne sur le coût d'un enterrement, les démarches... puis j'ai ma gynéco au téléphone qui est toute excitée, très positive, elle me dit qu'elle est sure que tout ira bien, que ce n'est pas une maladie génétique, juste des malformations isolées.
Je devrais être heureuse mais ça me fait encore plus mal, comme si je devais recommencer à zéro ce parcours en enfer. J'avais pris une décision et fait mon possible pour m'y préparer, et me revoilà dans le doute, j'ai peur de reprendre espoir et de me faire encore plus mal.
Pourtant déjà l'espoir s'insufle en moi, le combiné raccroché, la vapeur est inversée, la menace s'éloigne, je positive à nouveau. A Debré, l'echographie confirme le pied bot et le bec de lièvre, pour le coeur il faut une echographie cardiaque faite par une spécialiste, le rein est "retrouvé" et toutes les petites anomalies soupçonnées en plus sont écartées. Je respire!

Jérémie, lui, est scpetique, il ne vit pas les choses de la même manière que moi, il reste quand même trois problèmes et il n'est pas sur de vouloir assumer tout ça. Le temps passe, on attend les résultats de l'amniocenthèse, finalement ils arrivent et confirment que le bébé n'a aucune anomalie génétique. Nous ne sommes toujours pas d'accord, Jérémie et moi sur le choix de l'img. Il faut encore faire l'echo cardiaque et aussi une irm pour voir si son cerveau est normal. A l'echo cardiaque, on m'explique que le coeur a un "foramen large", c'est juste une particularité, comme un grand nez ou des petits pieds, rien d'handicapant. La menace de l'IMG s'éloigne, s'il n'y a pas d'anomalie au cerveau on ne me la proposera même pas puisque ce sont des malformations que se soignent. Je suis confiante. Je recommence à vivre ma grossesse. Il était temps, j'entamme mon 6e mois de grossesse!

3e trimestre, tous ces soucis nous ont drôlement éprouvés, ma gyneco me fait un arrêt de travail et m'enjoint de me reposer. Je me sens plutot en forme. Pourtant 3 semaines plus tard il faut m'hospitaliser, j'ai des contractions toutes les 2 minutes. Ce ne sont pas des contractions de travail, elles ne sont pas douloureuses, mais elles risquent de faire ouvrir le col et de provoquer l'accouchement. Je suis complètement paniquée, j'ai peur de l'hopital, j'ai peur pour mon bébé. On me perfuse dans le pli du coude, ce qui empêche tout mouvement du bras. Je vais mal, je pleure souvent, je suis prise d'angoisses, mais on traite surtout mes contractions et pas mon moral. Je suis perfusée au spasfon et au loxen. Les contractions s'appaisent mais à chaque fois qu'on parle de sortie elles redoublent. Je reste une semaine à l'hopital, le temps de passer deux visites à Debré, dont l'irm. Bébé va bien! Je me rends compte que de toutes façons je n'aurai pas pu choisir une IMG à 7 mois de grossesse! Cédric est déjà trop présent dans nos vies!

Enfin je rentre à la maison, je n'ai pas le droit de quitter mon appartement et Jérémie s'occupe bien de moi, c'est tout juste si je peux quitter mon lit pour aller aux toilettes.
Les journées sont longues, Jérémie m'a installé l'ordinateur dans la chambre, je peux m'occuper un peu sans bouger de mon lit, en restant en position allongée. C'est pas très pratique mais je prends mon mal en patience. J'ai tellement peur de devoir retourner à l'hopital!
Peu à peu la menace s'éloigne et je recommence à prendre des habitudes à la maison. Entre temps mon ventre est devenu énorme ce qui ne facilite pas mes mouvements! A la fin du 8e mois, j'ai à nouveau le droit de sortir et de vivre normalement, mais mon ventre est si gros que je ne peux pas faire grand chose. La nuit je ne dors quasiement pas, la position allongée deviens de moins en moins supportable, parfois je ne peux plus bouger d'un poil sans ressentir d'énormes douleurs articulaires! J'ai hâte que ça se termine, je suis épuisée.

Nous avons préparé la valise et la chambre du bébé, le lit est monté, les draps sont mis, nous attendons. Enfin, dans la nuit du 13 Avril alors que je n'avais quasiement pas ressenti une contraction depuis mon retour de l'hôpital, les contractions reprennent...

une grossesse mouvementée Truiss-7mois-yeuxfermes

une grossesse mouvementée Truiss-7mois-yeuxfermes

Sujet: Re: une grossesse mouvementée Jeu 31 Mar 2005 - 14:49

C'est une super histoire. Tu m'as fais pleurer et tu m'as replonger 2 ans en arriére.

Quand on voit nos efs aujourd'hui, on se dit que c'est la plus belle chose au monde.

Et c'est bien vrai, ces éffreuves nous font prendre 10 ans d'un coup. Et comme toi et Jérémy, Vincent et moi on s'est rapprocher et forger un caractére par rapport au monde extérieur.

Sabine

Sujet: Re: une grossesse mouvementée Jeu 31 Mar 2005 - 22:53

Salut Truiss!

J'espère que ton petit lardon se porte comme un charme!
Comme mon Swanny il a l'air des plus calme et tranquille, le bonheur!
Fais lui plein de bisous pour moi!

Nat

bravo truiss
ton texte et ta facon de nous faire partager ta grossesse est merveilleuse
Vous etes passés par des epreuves terribles et je comprends que jeremie soit un peu refroidi ... eventuellement parles avec Sabine et ensuite ton medecin a debre des tests genetiques si ca peut rassurer jeremie........

en attendant Cedric est sur d'etre aimé desire et d'avoir la plus attentive des mamans ........

je reviens sur la reaction de l'echographiste ........ tres souriant sympa et bavard sauf a la fin il annonce la mauvaise nouvelle et fuit comme si il avait le feu aux fesses ZUT et en plus d'apres ce que j'ai compris il a (avait) lui ausssi une fente ?????
la je le comprends pas son boulot c'est pas que le diagnostic enfin je crois ...... :suspect:

je crois qu'il al ui même subi une forte émotion et n'a pas été capable de la gérer...
quelque part je préfère ça que de smots maladroits qui rendent les chose splus difficiles encore!
Mais c'est clair, on s'est sentis seuls jusqu'au lundi!!!!

tu pardonne facilement emotion ou pas c'est son travail et il aurait pu etre la pour vous quand meme

disons que sur le coup j'étais incapable de savoir s'ila vait biena git ou pas j'étais trop dépassé et puis après coup ben.. c'est du passé maintenant! Wink

t'as raison ! remarque qu'est ce que ca aurais changé ?

Invité

J'ai eu le coeur serré plus d'une fois en lisant ton récit.
Ces angoisses, les "tout" va bien ou presque puis d'un coup c'est la cata.
On l'a connu aussi, pas pour les mêmes choses, pas au même moment, mais c'est horrible, je sais. On se demande toujours ce qui peut encore nous arriver.

Le principal est que tout va "finalement" bien.

A+ :P

j'ai l'impression d'être il y a deux ans quand je te lit, quand on m'a annoncé pour la toxo, pour les risques d'être obligé de faire un IMG,
j'ai l'impression qu'au début cette épreuve vous a soudé, toi et ton homme, c'est peux être indiscret mais est ce toujours le cas. j'avoue que chez nous ça a plutot eu l'effet inverse, et on commmence tout juste à reconstruire notre couple.

Une chose rejailli de ton message, c'est l'amour que l'on peux avoir pour un être qui , bien que n'étant pas encore né, pas encore une personne au regard du droit, est déjà une personne pour ses parents, un petit être chéri, source d'inquietude mais aussi source d'une force immense...

quoi qu'il en soit j'admire votre courage, et je vous souhaite tellement de bonheur.

salut,
quel courage!
j'ai lu ton histoire avec une boulle à la gorge.
je ne l'ai pas su pendant ma grossesse,et ca me fait bizarre d'imaginer que j'aurais pu le savoir et que cela aurais pu être pire que ce que j'ai vécu.

je ne sais plus quoi dire ,je suis soufflée.

bon courage pour la suite,vous le m'héritez

merci pour vos ptits commentaires! Je continue de penser que nos bébés nous ont choisis parce qu'on était capable de les assumer Wink

Un jour que je me lamentais auprès de ma psy "pourquoiiiii ça m'arrive à moiiii?" elle m'a demandé en riant "ça vous est déjà arrivé de faires les choses à moitié? Un bébé sans problèmes c'était trop facile, il a fallu que vous nous en fassiez un pas comme les autres!"
Que de vérité dans cette boutade!
Pour notre couple, et bien tu as raison Marion, ça n'a pas duré longtemps cette belle entente, ne serai-ce que parce qu'au final on était pas d'accord sur l'img... pas facile de débutter sa vie de parents devant un tel choix surtout quand on est pas d'accord.
Depuis j'ai eu droit à des phrases terribles, du style "je n'ai jamais voullu d'enfant" de sa part et je ne sais pas comment tout ça va se terminer.
Pour vous aussi c'est difficile avec le papa?

le gros problème dans ce genre de situation est que l'on vit tous les deux des moments douloureux mais chacun à ça manière. du coup les deux ont l'impression d'être seul !!! comme en plus il faut du temps pour mettre des mots sur des sentiments ça ne facilite pas la communication...

salut TRUISS Exclamation

Ton histoire me rapélle la míéne Crying or Very sad

Mais maitenent ou qui conte et qui nous enfants ont besoin beaucoup de l'amour I love you

Tu vas voire qui avec le temps e les ané qui vont passé ca vas mieux Exclamation

Je deja passe pour tu ca

Il faut toujour etre positife et penser ó nous enfants Laughing

maitenent pour repondre a ta question du papa Exclamation

au devu ca ete tres dificil il havé onte de avoir un bébé fl il mete toule temps la < <mzam<
mais apres la operation super

Invité

Coucou,

Ton témoignage m'a rappelé l'an dernier. A peu de chose près, avec Gaël on a vécu la même chose. Tout va bien jusqu"à la 2 ème écho et là tout bascule. Nous on n'avait, par chance pas autant de chose, que la fente. L'amnio avait révélé une abérence chromosomique. Il a donc fallu que nous fassiosn faire nos caryotype et suivant les résultats on risquait de mettre au monde un enfant avec un retard mental. Etant dans ce milieu professionnel, il était inconcevable pour moi d'assumé un enfant handicapé, pour Gaël c'était la même chose. Nous avions donc abordé le sujet avec la généticienne. A ce moment on se demande si on est pas dans la 4ème dimension. Et quand on nous dit qu'il faut que j'arréte toute activité car je rsique d'accoucher, pareil que toi un week-end à l'hopital, contractions non senti mais qui risque d'ouvrir le col plus qu'il ne l'est, 3cm. La généticienne m'appelle personnellement une semaine et demi avant l'accouchement pour me dire tout va bien. Et là je me mets à pleurer tellement je suis contente. Ma soeur vient d'arriver avec son copain et imagine le pier et Gaël rentre du travail au même moment et quand je reprends ma respiration pour leur expliqué tout ça, tout lemonde est content, soulagé. Au contraire de vous, avec Gaël on a eu tendance a s'éloigné. Il s'est confié à ses collègues et moi, à moi même. Des fois au jour d'aujourd'hui ça reste un peu difficile mais bon, il faut laisser le temps au temps.

Sujet: Re: une grossesse mouvementée Sam 17 Sep 2005 - 15:55

en plus je trouve que ton ptit bout ressembl à mon Cédric :D

Il a quel âge?

c un très bo rcit et cette expérience nous renforce dans la qualité de paretns je trouve, c un point enrichissant de la vie!!!!

moi quand j'en ai parlé à mon gynéco que j'ai changé pour ma fille, il m'a dit des fois on ose pas en parler lors de la visite, certains gynéco taisent cette information qui est pour eux anodines car des parents décident de l'img pour ce détail selon lui!!!!!

alors m'a-t-on caché la vérité tout le long de ma grossesse?? je ne le saurais jamais!!!!!

mais je lui ai répondu, si vous avez des parents dans la mm situation que moi envoyez-les moi je leur montrerai mon fils, les progrès médicaux, je leur remonterai le moral!!!!

mais où est la vérité pour moi??????

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